Mon hommage à Juni, le Gone du pétrole.

Bonjour à tous,

Pour inaugurer ce blog footballistique, je ne pouvais pas passer à côté de l'évènement de cette première journéee de la L1 2009-2010 : l'abscence de Juninho Pernambucano de nos belles pelouses.

En effet, pour la première fois depuis 2001, le début de la valse française des crampons a été marquée par un nettoyage plus qu'intéressant : nous sommes enfin débarrassés de celui que beaucoup d'observateurs peu avertis considéraient, à tord, comme l'un des meilleurs joueurs de notre championnat. Les brésiliennes du bois de Boulogne peuvent tout de suite arrêter la lecture de ce post, il va de soit que je ne dresserai pas un portrait idyllique de ce personnage, qui m'est pour le moins antipathique ! Je leur conseille plutôt de poursuivre la lecture du blog "BG_du_93", un temps interrompue pour tenter de mieux comprendre ce magnifique sport se jouant à 11 contre 11.

C'est d'ailleurs une transition toute trouvée pour évoquer la principale occupation de "Juni la pleureuse" lors de ses représentations pour le moins théâtrales : tenter de convaincre l'arbitre que l'adversaire n'arrête pas de s'en prendre à ses pauvres jambes, pour que le nombre de ces derniers soit réduit, et ainsi faciliter la victoire de son équipe. Vous me direz qu'il n'est pas le seul, que d'autres le font, et même en pire, et bien je ne vous écouterai pas. Même si cela est probablement très exact, la diffusion intensive des matchs de l'OL ces dernières années n'a fait qu'empirer les choses et a rendu insupportable à mes yeux l'image de ce personnage. Et puis de toute façon, je ne suis pas là pour être objectif, on parle de foot après tout !

Je vais tout de même reconnaître que ses pleurs incessants et répétés ajoutés à un dont non négligeable dans l'exercice des coups francs (je suis obligé de lui reconnaître ça...) ont fortement contribué à la conquête des multiples titres du club de ce cher JMA (qui fera certainement l'objet d'un autre coup de gueule, pour l'ensemble de son oeuvre). Ce qui n'a fait qu'augmenter mon mépris, il faut bien l'avouer également !

Mais cela ne change rien aux faits : combien de coups francs imaginaires ont été sifflés sur lui, comme de par hasard dans un zone "dangereuse" lors des dernières saisons : la réponse est beaucoup trop ! C'est pourquoi je pense que l'on ne peut que se réjouir du départ de ce petit joueur de notre championnat, qui n'avait déjà pas besoin de lui pour nous pousser parfois (souvent) jusqu'à la crise de nerf.

Quel bonheur de savoir que l'on aura pas à supporter une saison de plus les réflexions des commentateurs en mal de but à l'approche d'un coup de pied arrété en faveur des lyonnais. Les fameux "Attention, un coup franc pour Lyon à 25 mètres dans l'axe, c'est comme un pénalty !" ou encore "Oulala, l'entraineur avait pourtant donné la consigne d'éviter les fautes inutiles dans la zone dangereuse, regardez, le gardien sait que son équipe est en danger !" seront désormais de l'histoire ancienne. Tout comme cette tête d'enfant mal rasé et battu (certainement pour le port de cette horrible barbe)... Victoire !

Je tenais donc, par ce petit pamphlet, à rendre hommage à celui qui a eu la bonne idée de mettre un terme à sa médiocre carrière (le premier qui ose me dire qu'il continue à jouer en ayant signé dans le golfe sera banni à vie de ce blog), car il ne va pas nous manquer.

C'est donc à l'instar de l'ensemble de ces incultes de Bad Gones que je tenais, moi aussi, à lui dire : MERCI JUNI ! ET CHAPEAU L'ARTISTE ! Tu as enfin débarrassé la L1 d'une de ses (nombreuses) tares.

Bien à vous,

BoRiS.

PS : pour célébrer ce départ, je propse l'organisation d'un petit vote : l'élection de ma nouvelle tête de turc (qui ne sera pas Mevlut Erding, je n'ai rien contre les personnes ayant la nationnalité Turque). Parce que l'air de rien, je ne sais toujours pas sur qui hurler cette année...

PS2 : précision importante : il s'agit là, comme l'ensemble de ce blog, d'un article à but humoristique, je ne cherche pas à m'attirer les foudres des uns ou des autres, juste à tenter de faire rire, donc Pisse and Have Fun.